
De Céline Devalan
Céline Devalan - Mise en scène
Romain Arnaud-Kneisky - Interprétation
Céline Devalan - Interprétation
Caroline Darnay - Collaboration artistique
Elle s’appelait Lizzie Siddal.
Muse aux cheveux de feu, amoureuse perdue, poétesse trop souvent effacée par les pinceaux des hommes. Elle fut Ophélie avant de le devenir pour de bon.
En 1850, à Londres, elle pose pour un tableau devenu mythe : Ophelia de John Everett Millais, inspiré de la célèbre scène de la noyade dans Hamlet. Pour figurer l’héroïne engloutie par la folie et le chagrin, Lizzie reste allongée pendant des heures dans une baignoire d’eau glacée. La peinture est magnifique. Elle, tombera malade. Et ce n’est que le début.
Car ce rôle, elle ne l’a pas seulement incarné. Peu à peu, il l’a avalée tout entière. À travers un amour dévorant avec le peintre Dante Gabriel Rossetti, entre passion, dépendance et oubli de soi, Lizzie Siddal a vu sa propre vie rejoindre le destin tragique de l’Ophélie qu’elle représentait.
La pièce retrace ce destin, mêlant théâtre, peinture, cinéma et poésie. Elle répare une mémoire, elle ranime une voix. Celle d’une femme que l’art a trop souvent rendue silencieuse.
Grâce à l’interprétation sensible et habitée de la comédienne, Lizzie Siddal retrouve ici toute sa dignité de femme et d’artiste, enfin reconnue au-delà du mythe.
L’interprète Cecile Devalan, qui est également l’auteur est de ces personnes rares qui vont jusqu’àu bout de leur passion et je l’admire pour cela.
Pour savoir de quoi je parle allez découvrir cette pièce aux théâtre des corps saints .
Un coup de cœur Passion Théâtre

