Les peintres au charbon



De Lee Hall 

Adrien Popineau - Mise en scène

Benoit Dallongeville -Louise Dupuis - Fabien Floris - Mati Galey - Valentine Galey - Nikola Krminac -Adrien Popineau - Interprétation

 

François Leneveu - Création lumière


 

Quand l’art jaillit du fond de la mine

Dans l’Angleterre de l’entre-deux-guerres, un groupe de mineurs de la région d’Ashington se met en tête de découvrir le monde de l’art. À peine ont-ils abordé la théorie qu’ils s’essaient au dessin, au pinceau, à la couleur. Ce qu’ils y trouvent dépasse l’initiation : ils y trouvent un souffle, une voix, une légitimité.

Ces ouvriers prolétaires, sans bagage culturel ni prétention artistique, deviendront The Ashington Group, un collectif de peintres reconnus, capables de représenter leur monde, leur quotidien… et d’émouvoir bien au-delà. Leur histoire se déroule sur fond de syndicalisme et de montée des tensions pré-guerre.

C’est cette histoire vraie, bouleversante dans sa simplicité, que raconte Les Peintres au charbon. Une anecdote extraordinaire, parce qu’elle interroge notre rapport à la culture, au talent, et à ce que l’on appelle trop vite la « légitimité ».

Ce n’est certainement pas moi — qui ne suis pas destinée à être “journaliste spectacles” — qui dirai le contraire. Car si l’art est réservé à ceux qui savent, à ceux qui ont appris, que devient la curiosité brute, la pulsion de créer, la passion ?

Et une fois acceptés comme artistes, ces hommes doivent-ils se cantonner à raconter leur quotidien de mineurs pour être entendus par le monde de l’art ? Ont-ils le droit d’ambitionner plus, d’aller ailleurs ?

Une très belle équipe de comédiennes et comédiens partage le plateau dans un jeu fluide, juste, drôle, parfaitement maîtrisé.

Un spectacle qui tient ses promesses.
Un régal pour les spectateurs.
En somme, un instant de théâtre à savourer avec délectation.

 

 




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